Jeudi 2 janvier 2014.- En utilisant une règle simple pour évaluer les blessures à la cheville des enfants, les médecins pourraient réduire l'utilisation des rayons X de 22% et ainsi éviter aux enfants une exposition inutile aux radiations, selon une étude récente.
L'étude paraît dans le numéro actuel du JAMC (Journal de l'Association médicale canadienne). Bien que les rayons X soient utilisés pour diagnostiquer 85 à 95% des blessures à la cheville des enfants, seulement 12% des rayons X montrent des fractures, selon un communiqué de presse du magazine.
"La radiographie n'est pas nécessaire pour la plupart des blessures aux chevilles des enfants, et ces taux élevés de radiographies exposent inutilement les enfants aux radiations et impliquent une utilisation douteuse des ressources", a écrit la Dre Kathy Boutis, médecin du service des urgences pédiatriques de l'Hospital for Sick Children et de l'Université de Toronto, et leurs collaborateurs.
Les chercheurs ont appliqué la «règle de la cheville à faible risque» à plus de 2 100 enfants âgés de 3 à 16 ans, qui se sont rendus dans six services d'urgence canadiens avec des blessures à la cheville non pénétrantes.
La règle stipule que si l'examen de la cheville blessé d'un enfant suggère que le risque de fracture est faible, les radiographies peuvent ne pas être nécessaires. Si les médecins négligent une certaine catégorie de fractures, les preuves montrent qu'elles sont stables et qu'elles posent un faible risque de problèmes futurs et qu'elles peuvent être traitées comme une cheville foulée.
La réduction de 22% de l'application des rayons X lors de la mise en pratique de la règle a été constante dans les différents services d'urgence.
"La règle de la cheville a une application potentiellement large dans les services d'urgence dans une grande partie du monde développé, et la mise en œuvre généralisée de cette règle pourrait sans risque réduire les radiographies inutiles dans cette population sensible aux radiations et que les ressources de soins de santé soient utilisées plus efficacement ", ont conclu les chercheurs.
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L'étude paraît dans le numéro actuel du JAMC (Journal de l'Association médicale canadienne). Bien que les rayons X soient utilisés pour diagnostiquer 85 à 95% des blessures à la cheville des enfants, seulement 12% des rayons X montrent des fractures, selon un communiqué de presse du magazine.
"La radiographie n'est pas nécessaire pour la plupart des blessures aux chevilles des enfants, et ces taux élevés de radiographies exposent inutilement les enfants aux radiations et impliquent une utilisation douteuse des ressources", a écrit la Dre Kathy Boutis, médecin du service des urgences pédiatriques de l'Hospital for Sick Children et de l'Université de Toronto, et leurs collaborateurs.
Les chercheurs ont appliqué la «règle de la cheville à faible risque» à plus de 2 100 enfants âgés de 3 à 16 ans, qui se sont rendus dans six services d'urgence canadiens avec des blessures à la cheville non pénétrantes.
La règle stipule que si l'examen de la cheville blessé d'un enfant suggère que le risque de fracture est faible, les radiographies peuvent ne pas être nécessaires. Si les médecins négligent une certaine catégorie de fractures, les preuves montrent qu'elles sont stables et qu'elles posent un faible risque de problèmes futurs et qu'elles peuvent être traitées comme une cheville foulée.
La réduction de 22% de l'application des rayons X lors de la mise en pratique de la règle a été constante dans les différents services d'urgence.
"La règle de la cheville a une application potentiellement large dans les services d'urgence dans une grande partie du monde développé, et la mise en œuvre généralisée de cette règle pourrait sans risque réduire les radiographies inutiles dans cette population sensible aux radiations et que les ressources de soins de santé soient utilisées plus efficacement ", ont conclu les chercheurs.
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