Avant de signer le contrat-mandat de service de nuit à POZ, je souhaite m'interroger sur l'interprétation de deux dispositions: 1 - le médecin est responsable financièrement et disciplinaire de faire une erreur de diagnostic en cas de patient contre le Centre de Santé; 2 - en cas d'impossibilité d'exécuter la prestation, le contractant est tenu d'indiquer au mandant un autre médecin pour l'exécuter et de notifier la nomination d'un remplaçant. Il n'y a jamais eu une telle formulation dans les contrats de travail précédents. Cette disposition peut-elle être interprétée: 1 - comme la responsabilité totale (100%) du médecin en cas de sinistre; 2 - Que faire dans le cas d'un contrat de 4 mois, si par exemple au quatrième mois je ne veux pas travailler? Comment comprendre la disposition relative au remplacement?
L'interprétation est correcte. Le médecin assume l'entière responsabilité matérielle et disciplinaire s'il cause une erreur au patient. Le médecin est donc responsable de toute négligence, même celles qui ne le concernent pas, mais le centre de santé. Naturellement, cette disposition est très néfaste pour le médecin, car il assume l'entière responsabilité des erreurs même dans une situation où il ne serait pas responsable lui-même, mais le Centre de santé.
Le médecin sera également blâmé pour avoir privé le patient d'une chance de guérir ou de survivre en raison, par exemple, d'un manque de diligence raisonnable dans la procédure, d'une erreur de diagnostic en l'absence de connaissances ou de tests préliminaires nécessaires, d'un manque d'informations adéquates sur les risques et les conséquences de la chirurgie ou des méthodes de traitement alternatives, des procédures défectueuses, etc.
Il est impossible de parler de la faute d'un médecin lorsque, lors du diagnostic ou du traitement de la maladie, il n'a pas suivi les principes discutés, mais a utilisé d'autres méthodes car dans les conditions existantes, il ne pouvait pas suivre ces règles, et le retard mettait le patient en danger de mort ou d'une maladie plus grave. On ne peut pas parler de la faute volontaire d'un médecin, par exemple, lorsqu'il n'a pas appliqué les principes de traitement ou de diagnostic d'une maladie, généralement reconnus en médecine, parce qu'il ne la connaissait pas, et en utilisant une méthode différente, il entendait guérir le patient. Dans le second cas, la responsabilité du médecin pour l'exécution des prestations demeure jusqu'à la fin du contrat. Ainsi, toute substitution en l'absence de toute possibilité de mettre fin aux travaux incombe au médecin du contractant. C'est lui qui est obligé de se remplacer au centre de santé.
N'oubliez pas que la réponse de notre expert est informative et ne remplacera pas une visite chez le médecin.
Przemysław GogojewiczExpert juridique indépendant spécialisé en matière médicale.