Comment vivre avec une personne atteinte de schizophrénie? Vous avez besoin de beaucoup de patience, mais surtout de connaissances sur cette maladie - ce qu'elle est réellement. Si vous comprenez ce que ressent un être cher et apprenez à agir dans les moments difficiles, ce sera plus facile pour vous. Obtenez des conseils sur la façon de vivre avec une personne atteinte de schizophrénie.
Table des matières:
- Comment vivre avec une personne atteinte de schizophrénie?
- Encouragez les activités supplémentaires
- Essayez de persuader le patient de voir un psychiatre
- Assurez-vous que la personne malade n'oublie pas ses médicaments
- Acceptez la maladie
- Soyez prudent avec le ton que vous parlez
- Cela vaut la peine de les persuader d'utiliser la psychothérapie
- Prend du temps pour toi
Comment vivre avec une personne atteinte de schizophrénie?
La perturbation du contact avec la réalité et la perception incorrecte du monde font de la schizophrénie un drame pour les patients et leurs proches. En Pologne, 400 000 personnes en souffrent. gens. Elle est le plus souvent diagnostiquée chez les jeunes (18–19 ans). Plus il apparaît tôt, plus il est grave et plus le pronostic est mauvais. La schizophrénie paranoïde est la plus fréquemment diagnostiquée.
Le malade peut se comporter de façon étrange, se parler à lui-même, ouvrir des contacts électriques, chercher des caméras chez lui, détruire des ordinateurs parce qu'il est convaincu que quelqu'un veut le retrouver. Il arrête généralement de dormir, a peur que quelqu'un essaie de lui faire du mal. Il vit dans un monde irrationnel, par exemple il croit avoir des puces implantées, que les gens peuvent entendre ses pensées. Il estime que les films ou les émissions de télévision sont créés sur la base de sa vie, que le rédacteur de l'écran s'adresse à lui personnellement.
Le malade commence à entendre des voix, par exemple en commentant un événement: "Vous l'avez bien fait". Au fur et à mesure que la maladie persiste, les hallucinations deviennent de plus en plus violentes. Le plus souvent, ils critiquent le patient (souvent avec des mots offensants) ou font référence à sa sexualité: «Tout le monde sait que vous êtes gay».
Les hallucinations sont produites par rapport à ce qui se passe autour de vous. Autrefois, les malades avaient peur de la police, de la mafia, maintenant ils ont peur de la CBŚ, de l'ABC et de l'État islamique. Si quelque chose est bruyant, cela se traduit par une expérience psychotique. La peur engendre la souffrance, parfois l'agression, car une personne essaie de se défendre contre quelqu'un qui lui aurait fait du mal.
La prévalence des symptômes négatifs amène le patient schizophrène à se retirer de la vie. Devient réticent, fermé, prend du temps à réfléchir. Aplatissement émotionnel, difficultés à prendre des décisions, apathie, lenteur dans les mouvements, moins de soins personnels - c'est ce qu'on appelle symptômes invisibles de la schizophrénie.
Le patient saute souvent d'un sujet à l'autre sans connexion logique. Il est impossible d'avoir un dialogue avec une telle personne. Parfois, il est pseudo-philosophique, utilise des mots étranges et des structures linguistiques. Il ne rit pas des blagues, il a des difficultés avec la pensée abstraite. Le problème est que de tels comportements sont fréquents chez les personnes en bonne santé, c'est pourquoi ils endormissent la vigilance de l'environnement.
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Économisez pour des activités supplémentaires
La schizophrénie ne doit pas être exclue de la vie sociale. Les personnes qui suivent un traitement, obtiennent leur diplôme, travaillent et fondent une famille. La maladie ne peut pas être un motif de discrimination. Heureusement, ça va mieux. Elle est en grande partie due aux associations de patients qui diffusent les connaissances sur la schizophrénie et activent les patients à une vie normale. Il est important d'inclure le sport, de dormir suffisamment et de ne pas assumer trop de responsabilités. Les personnes atteintes de schizophrénie doivent également apprendre à gérer le stress.
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Le psychologue ne posera pas de diagnostic. Si vous choisissez un psychologue, choisissez-en un qui travaille dans un hôpital ou qui a une expérience clinique - il comprendra mieux le problème et vous convaincra de consulter un psychiatre si nécessaire. Dans les conditions aiguës, il vaut la peine d'aller aux urgences d'un hôpital psychiatrique - il y a des médecins qui peuvent donner des consultations.
L'attente d'un rendez-vous avec un psychiatre de la région est longue, et un diagnostic et un traitement précoces vous donnent une meilleure chance de gérer votre état. Une personne présentant des symptômes psychotiques pense le plus souvent que le monde entier est malade, pas elle, elle n'ira donc pas chez le médecin elle-même. Pourquoi consulter un médecin alors que vous entendez vraiment des voix parce que votre cerveau les produit (la schizophrénie est causée par des déséquilibres dans la biochimie cérébrale).
Cependant, si le comportement pathologique est observé suffisamment tôt, vous pouvez toujours convaincre votre proche de consulter un spécialiste. Comment? Cela vaut la peine de se référer aux émotions. Je vois que tu as peur, tu ne sors pas chez les gens, tu ne peux pas dormir, allons chez le médecin, vérifions ce qui se passe. C'est peut-être la dépression ou une autre maladie, votre médecin vous aidera à résoudre le problème.
N'hésitez pas à persuader - après avoir récupéré de la psychose, le patient l'appréciera. Aussi, ne vous blâmez pas si vous consultez votre médecin trop tard - rappelez-vous que la schizophrénie est une maladie insidieuse. Parfois, les parents ou partenaires eux-mêmes viennent voir le spécialiste pour savoir quoi faire.
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Les personnes délirantes ont généralement une attitude négative envers leurs proches, ils disent: vous voulez me rendre fou, enfermez-moi dans un hôpital. Ils ont peur d'être marqués. Mais peut-être qu'un ami avec qui le malade a de bons contacts tentera de le convaincre de lui rendre visite. Lorsqu'une personne malade constitue une menace pour elle-même et l'environnement, un traitement obligatoire est appliqué en vertu de la loi sur la santé mentale. Tout cela est très difficile pour la famille. N'oubliez pas que vous le faites au profit d'un être cher, votre santé s'améliore généralement après la prise de médicaments.
Assurez-vous que la personne malade n'oublie pas les médicaments
La schizophrénie se déroule par phases. Lorsque les symptômes s'aggravent (état psychotique), il y a une rémission (phase de stabilisation), après quoi un état aigu peut réapparaître. Les intervalles entre les états psychotiques successifs, leur durée et la gravité des symptômes sont une affaire individuelle. Le traitement réduit le risque de rechute. Les médicaments de nouvelle génération réduisent à la fois les symptômes positifs et négatifs, améliorent considérablement le bien-être et ont également moins d'effets secondaires. Cela vous permet de fonctionner normalement, à condition de le prendre en continu comme recommandé.
Malheureusement, 70 à 80% des patients, lorsqu'ils se sentent bien, arrêtent de prendre leurs médicaments et la maladie réapparaît, et chaque rechute de psychose est plus forte que la précédente et elle est plus difficile à traiter. Les médicaments modernes à action prolongée sont une solution idéale pour les patients et les soignants. Ils sont administrés par voie intramusculaire toutes les 2 semaines ou une fois par mois, voire une fois tous les 3 mois (malheureusement, ces derniers ne sont toujours pas disponibles en Pologne). Cependant, en raison des restrictions de remboursement, ces médicaments ne sont pas couramment utilisés en Pologne.
Acceptez la maladie
Vous ne devez pas discuter avec des illusions, des querelles - vous ne convaincrez pas la personne malade de toute façon, et vous pouvez déclencher la colère et aggraver son état. S'il dit qu'il entend des voix, essayez de comprendre ce qu'il ressent au lieu de savoir si c'est réel ou non. Il peut être "terriblement terrifié".
Ne convainquez pas le patient que personne ne le contrôle, quand il est sûr qu'il en est ainsi, car de cette manière vous ne susciterez que l'aversion envers vous-même. Dans de telles situations, il vaut mieux dire: je peux voir que vous avez peur de ce que vous entendez. Je le comprends et je le crois. N'importe qui aurait peur si vous aviez réagi de cette façon, vous gagneriez la confiance. Vous devez être honnête dans la conversation. Ne prétendez pas qu'il n'y a pas de problème.
Bon à savoirCauses complexes de la maladie
La schizophrénie est causée par de nombreux facteurs, pas un seul. La prédisposition génétique est très importante, mais pas dans le sens simple de l'hérédité. Les fardeaux familiaux augmentent le risque de sa survenue, mais il doit aussi y avoir d'autres facteurs qui le déclenchent. Cela peut être très stressant. Chez les jeunes, il s'agit d'examens, d'amour malheureux, d'initiation sexuelle ou de tomber amoureux. Les personnes schizoïdes, qui vivent dans leur propre monde, sont antisociales et méfiantes, souffrent plus souvent.
Soyez prudent avec le ton que vous parlez
Un patient schizophrène est très sensible et interprète toute impatience à son détriment. N'élevez pas la voix, ne montrez pas votre colère, cela ne fait qu'ajouter à la culpabilité déjà forte. Essayez d'être chaleureux et gentil, mais évitez d'être trop empathique. En raison de la sécurité mal comprise et de la surprotection de leurs proches, les patients sont injustement isolés.
Cela vaut la peine de les persuader d'utiliser la psychothérapie
La psychothérapie repose principalement sur une conversation individuelle, traitant des problèmes du patient, mais sans approfondir le sujet, afin de ne pas provoquer la récurrence des symptômes (les patients ne participent pas à la thérapie de groupe, car cela peut déclencher une psychose). Les gens parlent de relations à la maison, à l'université, au travail - il s'agit de réduire les difficultés mentales et de surmonter les problèmes sociaux. Avec l'aide d'un psychothérapeute, vous pouvez accepter votre maladie et changer d'avis. Il est important que le patient comprenne que ce qui lui arrivait étaient des symptômes de la maladie et que son fonctionnement dépend de la prise ou non de médicaments.
Prend du temps pour toi
La famille est fatiguée non seulement des tâches supplémentaires, de la déstabilisation de la vie, de la détérioration des relations familiales, mais aussi de la tension mentale permanente. Tout cela signifie que certains soignants eux-mêmes sont au bord de la dépression ou ont besoin de l'aide d'un spécialiste. C'est pourquoi il est important d'organiser vos soins aux malades de manière à trouver le temps de vous reposer et de vous détendre.
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