Je vais en Inde. Dois-je utiliser des antipaludiques ou est-ce suffisant d'utiliser des répulsifs?
Le paludisme cause la mort de près d'un million de personnes chaque année dans le monde. Il est répandu dans environ 110 pays à travers le monde). Selon les spécialistes de la médecine tropicale, si la chimioprophylaxie n'est pas utilisée, le risque de développer le paludisme après un séjour de 4 semaines en Inde est de 1: 250. Cela doit être évalué comme un risque significatif et pour cette raison, il est recommandé de combiner la chimioprophylaxie pharmacologique avec toutes les méthodes limitant le nombre de piqûres, c'est-à-dire l'utilisation de répulsifs, de moustiquaires dans les fenêtres, de moustiquaires. La bonne utilisation des antipaludiques nécessite de commencer leur utilisation avant le départ, pendant le voyage et pendant sept jours après le retour de la zone paludéenne, une visite chez le médecin doit avoir lieu bien à l'avance. Au cours de la visite, le médecin évaluera si la gravité des affections susmentionnées est possible pour appliquer une chimioprophylaxie antipaludique.
Chaque piqûre d'un moustique infecté présente un risque de contracter la maladie, car le parasite du paludisme se déplace dans la circulation sanguine dans tout le corps. La période de reproduction du paludisme est de 12 à 28 jours. Des symptômes tels que fièvre, douleurs musculaires, frissons, malaise, diarrhée et douleurs abdominales peuvent être interprétés à tort comme une grippe ou une grippe gastrique.
L'évolution du paludisme dépend du niveau général de santé, des comorbidités, de l'immunité générale de la personne, de la coexistence d'autres conditions, de la virulence et du type de parasite, et du nombre de globules rouges infectés. Un paludisme plus grave est observé chez les femmes enceintes, les jeunes enfants et les personnes déshydratées ou malnutries.
N'oubliez pas que la réponse de notre expert est informative et ne remplacera pas une visite chez le médecin.
Krystyna KnyplInterniste, hypertensiologue, rédacteur en chef de "Gazeta dla Lekarzy".