Aversion - nous pouvons la ressentir à la nourriture, au sexe, aux voyages et à bien d'autres choses et phénomènes. Mais qu'est-ce qui fait que certains facteurs suscitent en nous tant d'aversion, qui atteint le niveau de l'aversion? Vérifiez quels peuvent être les symptômes, les causes et les conséquences de l'aversion.
Table des matières:
- Aversion: types
- Aversion: causes
- Aversion: conséquences
Aversion est un mot dérivé du latin "aversio" qui se traduit par dégoût. De manière générale, l'aversion est définie comme un fort sentiment d'aversion ou de dégoût envers quelqu'un ou quelque chose. Cependant, chaque personne peut avoir une aversion pour des facteurs complètement différents, et par conséquent, de nombreux types d'aversion peuvent être distingués.
Aversion: types
Il est difficile de parler de symptômes spécifiques, car l'aversion peut concerner de nombreux phénomènes. Le type d'aversion peut-être le plus connu est l'aversion sexuelle, qui est un état dans lequel une personne donnée évite tout contact sexuel et, en même temps, se sent dégoûtée par toute manifestation de comportement sexuel.
Il est également possible d'être opposé à certains aliments - par exemple le poisson cru, les fruits de mer ou les sushis. Il y a aussi une aversion pour… voyager. Pour une personne qui en fait l'expérience, la vision de vacances, que ce soit à la campagne ou sur des plages étrangères, n'est absolument pas un aspect joyeux. En cas d'aversion pour le voyage, tout déplacement est associé à l'effort accompagnant soit l'emballage, l'arrivée à destination ou le fonctionnement dans un environnement étranger.
En plus de ceux déjà mentionnés, on peut également citer:
- aversion pour le travail: il est souvent considéré comme de la paresse et de la réticence à entreprendre des tâches; il est lié à la réticence à effectuer les tâches des employés ou à l'aversion pour l'emploi, avec la préférence simultanée pour avoir un temps libre important,
- l'aversion au risque: les économistes en parlent beaucoup (surtout ceux qui s'occupent des finances) et cela consiste en ce que le fait d'avoir deux options au choix: un profit certain mais moins rentable ou un profit incertain (associé à un certain aléa), mais qui peut aussi être plus grand, les gens décident traditionnellement de payer moins, mais avec une certaine satisfaction,
- l'aversion pour les gens: ici, l'aversion peut s'appliquer à toutes les personnes autour de vous, mais aussi à certains groupes spécifiques, par exemple les personnes ayant une certaine couleur de peau;
- l'aversion peut également s'appliquer à l'orientation sexuelle ainsi qu'à certains facteurs d'apparence humaine, par exemple, il est possible de montrer de l'aversion envers les personnes portant une barbe ou envers les personnes tatouées.
Cependant, seuls quelques exemples d'aversions différentes ont été mentionnés ci-dessus. En fait, cela peut se manifester par rapport à n'importe quel facteur - une personne peut être opposée à la conduite d'une voiture, une autre à un cosmétique et une autre encore aux chiens. Mais qu'est-ce qui est responsable du fait que l'on puisse développer un degré exceptionnel d'aversion sous forme d'aversion?
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Aversion: causes
Généralement, l'aversion peut se développer à travers deux mécanismes. Le conditionnement de base est le conditionnement classique. Cela consiste en ce qu'un facteur - par exemple un chien - cause du tort à une personne, même en la mordant.
Dans une telle situation, l'animal peut cesser d'être associé positivement et commencer à être traité uniquement négativement - alors de l'aversion peut se développer. Il en va de même avec l'aversion pour la nourriture (où l'apparition de vomissements après avoir mangé l'un d'entre eux peut entraîner une aversion à son égard dans le futur), l'aversion sexuelle (qui peut conduire à des sensations désagréables liées aux rapports sexuels), l'aversion au voyage (elle peut se développer après des congé infructueux), aversion pour le travail (cela peut apparaître lorsqu'un travail est extrêmement fastidieux, ennuyeux et insatisfaisant - une personne peut alors penser que chaque emploi sera le même et développer une réticence à entreprendre une activité professionnelle).
L'aversion qui se développe en relation avec le conditionnement classique est généralement conçue pour protéger une personne des facteurs nocifs. On pense même qu'il accompagne la population humaine depuis le tout début de son histoire. Après tout, l'aversion pour la nourriture, suivie de maux désagréables (par exemple, vomissements et diarrhée après un aliment toxique) pourrait signifier qu'une personne donnée n'atteindrait plus cette nourriture - dans cette approche, l'aversion pourrait simplement éliminer diverses menaces de la vie humaine. .
D'autre part, l'aversion peut également se développer en relation avec le soi-disant modélisation - grâce à l'existence d'un tel phénomène, nous pouvons fondamentalement être infectés par quelqu'un - en particulier par un être cher - avec une aversion pour certains facteurs. Cela arrive, entre autres chez les enfants dont les parents manifestent une sorte d'aversion. En observant les soignants qui, par exemple, ont une aversion pour les sushis, les enfants peuvent aussi commencer à se sentir dégoûtés par ce plat - leur comportement et leurs sentiments sont ainsi en quelque sorte modelés par les comportements qu'ils observent dans leur environnement.
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Parfois, l'aversion n'a rien de mal, mais parfois elle conduit à des difficultés. Le problème n'est pas l'aversion pour un aliment en particulier - si quelqu'un est dégoûté par le poisson, il a toute une gamme d'autres aliments à choisir.
C'est pire dans le cas d'autres types d'aversion - sexuelle, professionnelle ou de voyage (surtout si la personne qui en subit est en couple). Dans ce cas, il peut être nécessaire de recourir à une forme d'aide psychothérapeutique dans la lutte contre l'aversion.
Aversion: utilisation en médecine
L'aversion peut être combattue, mais aussi l'aversion - ou en fait la création - est parfois utilisée dans les cabinets de thérapie. Cette forme de thérapie est appelée thérapie aversive et consiste à éliminer les comportements défavorables du patient en produisant du dégoût à son égard.
C'est le conditionnement classique qui est utilisé en thérapie aversive. Un exemple de ce type de thérapie est l'utilisation du disulfirame chez les personnes dépendantes à l'alcool. Prendre un verre avec de l'éthanol chez les personnes qui ont un implant médicamenteux inséré entraîne des maux désagréables.
Dans un tel cas, la consommation d'alcool doit être associée au fait que divers problèmes surviennent par la suite - on s'attend donc à ce que le patient montre une aversion pour ce stimulant particulier. La thérapie par aversion est utilisée non seulement dans le traitement de l'alcoolisme, mais aussi dans d'autres - par exemple la dépendance aux drogues ou aux cigarettes.
D'autres problèmes encore qui peuvent être résolus avec l'utilisation de la thérapie par aversion sont la trichotillomanie ou le rongement des ongles (dans ce dernier cas, l'aversion peut être provoquée, par exemple, en peignant les ongles avec un vernis au goût amer). Il y a également eu des tentatives d'utilisation de la thérapie par aversion dans le traitement des troubles obsessionnels compulsifs.
Dans le passé, la thérapie aversive a suscité beaucoup d'intérêt, mais maintenant elle est systématiquement en baisse, tandis que la controverse sur cette méthode thérapeutique se développe. Cet état de fait est dû au fait que, comme dans le cas des ongles mordus, l'utilisation de vernis amer ne soulève pas de doutes éthiques, par exemple l'utilisation de l'électricité - pour provoquer des sentiments désagréables, par exemple en fumant une cigarette chez des personnes dépendantes à la nicotine - soulève des doutes quant à quant à savoir si une telle conduite est éthique.
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