Lundi 31 mars 2014.- Une patiente hollandaise a été la première personne au monde à recevoir une prothèse de crâne complète réalisée grâce à une imprimante 3D compatible avec son corps.
L'opération a été réalisée il y a environ trois mois au CHU d'Utrecht (Hollande). La jeune fille de 22 ans souffrait d'une maladie qui comprenait progressivement son cerveau (son crâne s'était épaissi d'environ 5 cm) et lui causait de grandes douleurs et affectait sa vie quotidienne. Pour éviter la progression du trouble et que sa capacité cérébrale soit affectée ou que son visage soit déformé, une équipe dirigée par le neurochirurgien Bon Verweij a décidé de mettre en œuvre la technique pionnière.
L'intervention, pionnière en son genre, a duré environ 23 heures.
Les architectes de la chirurgie ont décidé d'attendre pour vérifier l'évolution du patient avant de rendre l'opération publique. Comme on dit, l'intervention a été un succès et aujourd'hui, la patiente a retrouvé des capacités perdues et a même pu se réintégrer dans son travail.
La technique promet d'être très utile en chirurgie, soulignent les chercheurs, car elle permet de réaliser un modèle exact à l'original. Grâce à une IRM, les dimensions «naturelles» sont obtenues et avec ces paramètres une prothèse 3D est imprimée qui s'adapte parfaitement. Dans ce cas, un plastique spécial a été utilisé à des fins médicales.
Contrairement à d'autres occasions - comme la mâchoire inférieure qui a été implantée chez un octogénaire néerlandais - à cette occasion, l'implant imprimé n'est ni partiel ni temporaire.
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L'opération a été réalisée il y a environ trois mois au CHU d'Utrecht (Hollande). La jeune fille de 22 ans souffrait d'une maladie qui comprenait progressivement son cerveau (son crâne s'était épaissi d'environ 5 cm) et lui causait de grandes douleurs et affectait sa vie quotidienne. Pour éviter la progression du trouble et que sa capacité cérébrale soit affectée ou que son visage soit déformé, une équipe dirigée par le neurochirurgien Bon Verweij a décidé de mettre en œuvre la technique pionnière.
L'intervention, pionnière en son genre, a duré environ 23 heures.
Les architectes de la chirurgie ont décidé d'attendre pour vérifier l'évolution du patient avant de rendre l'opération publique. Comme on dit, l'intervention a été un succès et aujourd'hui, la patiente a retrouvé des capacités perdues et a même pu se réintégrer dans son travail.
La technique promet d'être très utile en chirurgie, soulignent les chercheurs, car elle permet de réaliser un modèle exact à l'original. Grâce à une IRM, les dimensions «naturelles» sont obtenues et avec ces paramètres une prothèse 3D est imprimée qui s'adapte parfaitement. Dans ce cas, un plastique spécial a été utilisé à des fins médicales.
Contrairement à d'autres occasions - comme la mâchoire inférieure qui a été implantée chez un octogénaire néerlandais - à cette occasion, l'implant imprimé n'est ni partiel ni temporaire.
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