Mon fils de sept ans touche très souvent ses parties intimes, joue avec son pénis. Je lui conseille de ne pas faire cela. Récemment, le matin, alors qu'il était encore couché dans son lit, j'ai vu qu'il avait attaché ses jambes à ses chevilles avec une ceinture de peignoir, entre ses jambes il avait un ours en peluche avec lequel il dort toujours et il frottait son pénis avec. J'avais peur, en colère contre mon fils et en même temps je ne savais pas comment agir!
Les enfants de cet âge et plus jeunes découvrent parfois le plaisir de se masturber de manière assez aléatoire, à travers l'inflammation, les allergies, les vers, la surchauffe de la région génitale, etc. Les démangeaisons provoquent des frottements et finalement des orgasmes. Plus tard, l'enfant, en particulier les névrosés, traite souvent la masturbation comme un moyen de soulager les tensions et le stress. Ce comportement n'est absolument pas sexuel, un enfant de cet âge n'a pas encore de besoins sexuels. Il est absolument interdit de prêter attention à l'enfant, de le punir, etc. Il vaut mieux ne pas remarquer ce type de comportement du tout. Ensuite, ils ont une chance de passer à l'adolescence. La stigmatisation et la punition aggraveront le phénomène. Et ce n'est pas par dépit envers ma mère. Tout d'abord, l'enfant se rend compte qu'il devient l'objet de l'intérêt du parent (qui lui manque au quotidien), et le stress devient encore plus grand et il se masturbe pour le soulager. Ne réagissez pas, n'y prêtez pas attention. Le problème est que l'enfant ne le fait pas dans des lieux intimes (salle de bain, propre chambre - il y est autorisé). S'il le fait en public, il faut lui expliquer qu'il s'agit d'un comportement intime humain, comme uriner ou déféquer, et que les autres n'ont pas à en être témoins, car cela offense leurs sentiments esthétiques.
N'oubliez pas que la réponse de notre expert est informative et ne remplacera pas une visite chez le médecin.
Beata CiesielskaUn sexologue spécialiste et témoin expert. membre de la société européenne et polonaise de médecine sexuelle, de la société polonaise d'andrologie et de la société pour les bonnes pratiques de recherche clinique. Je me rencontre dans un bureau privé à Łódź (sur rendez-vous, tél. 0501 019 578).