Vendredi 18 janvier 2013.- Les traumatismes infantiles peuvent provoquer des changements physiques dans le cerveau, comme en témoigne une équipe d'experts de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) en Suisse.
Pour eux, donc, un traumatisme à ces âges "peut laisser une marque" sur le cerveau des adultes. Ainsi, ils indiquent que les blessures psychologiques infligées aux jeunes "laissent des traces biologiques durables", en plus d'une prédisposition "à la violence".
Quant aux altérations qu'ils ont observées, elles se produisent dans le cortex orbitofrontal du cerveau. Cependant, et malgré cette découverte, les scientifiques ne trouvent pas de lien direct entre les traumatismes précoces et les changements neurologiques.
Ce travail, qui a été publié dans la revue 'Translational Psychiatry', a été réalisé par Carmen Sandi, professeur à l'EPFL, qui a remarqué ces avancées grâce à l'étude sur les rats. Après avoir analysé les résultats, il explique que les preuves obtenues "ajoutent une dimension supplémentaire aux conséquences des abus".
L'expert déclare que le fait que les traumatismes génèrent des altérations cérébrales "a des implications scientifiques, thérapeutiques et sociales". De cette façon, il garantit que l'activation du cortex orbitofrontal est réduite "accompagnée d'une suractivation de l'amygdale, une région du cerveau impliquée dans les réactions émotionnelles".
D'autre part, Sandi souligne qu'il a été démontré que le niveau d'expression du gène MAOA augmente dans le cortex préfrontal, qui est lié "à un changement épigénétique". Pour clarifier ces termes, il explique que l'expérience traumatisante "finit par provoquer une modification à long terme de l'expression de ce gène".
Compte tenu de cela, l'équipe de recherche a testé l'efficacité d'un inhibiteur de ce gène, celui-ci étant un antidépresseur. Cette mesure a été prise pour voir si l'augmentation de l'agression induite pouvait être inversée ", ce qu'il a fait", conclut-il.
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Pour eux, donc, un traumatisme à ces âges "peut laisser une marque" sur le cerveau des adultes. Ainsi, ils indiquent que les blessures psychologiques infligées aux jeunes "laissent des traces biologiques durables", en plus d'une prédisposition "à la violence".
Quant aux altérations qu'ils ont observées, elles se produisent dans le cortex orbitofrontal du cerveau. Cependant, et malgré cette découverte, les scientifiques ne trouvent pas de lien direct entre les traumatismes précoces et les changements neurologiques.
Ce travail, qui a été publié dans la revue 'Translational Psychiatry', a été réalisé par Carmen Sandi, professeur à l'EPFL, qui a remarqué ces avancées grâce à l'étude sur les rats. Après avoir analysé les résultats, il explique que les preuves obtenues "ajoutent une dimension supplémentaire aux conséquences des abus".
IL A DES IMPLICATIONS THÉRAPEUTIQUES ET SOCIALES
L'expert déclare que le fait que les traumatismes génèrent des altérations cérébrales "a des implications scientifiques, thérapeutiques et sociales". De cette façon, il garantit que l'activation du cortex orbitofrontal est réduite "accompagnée d'une suractivation de l'amygdale, une région du cerveau impliquée dans les réactions émotionnelles".
D'autre part, Sandi souligne qu'il a été démontré que le niveau d'expression du gène MAOA augmente dans le cortex préfrontal, qui est lié "à un changement épigénétique". Pour clarifier ces termes, il explique que l'expérience traumatisante "finit par provoquer une modification à long terme de l'expression de ce gène".
Compte tenu de cela, l'équipe de recherche a testé l'efficacité d'un inhibiteur de ce gène, celui-ci étant un antidépresseur. Cette mesure a été prise pour voir si l'augmentation de l'agression induite pouvait être inversée ", ce qu'il a fait", conclut-il.
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